Alternative au modèle pavillonnaire
« Face à l’étalement urbain et à la problématiquedu transport, il est nécessaire d’inventer une alternative au modèlepavillonnaire en tenant compte du contexte économique, le logement en accessionsortira à 2600 euros du m2 », précise Noël Mamère.
De son côté Lafarge réalise la structure etemploiera toute une gamme de bétons « haute résistance pour les poteaux (àpartir des projets en R+6), bétons étanches sur la dalle qui pourra sur ceprojet porter 400 kg au m2, soit une épaisseur de 30 à 60 cm de terre, et surles tranches ultérieures, on pourra aller jusqu’à une portance d’une tonne aum2. On utilisera aussi des bétons poreux, sur le sol autour des immeubles pourécrêter l’écoulement en période de forte précipitations, comme il arrive àBordeaux », précise avec le sourire le Lyonnais Christophe Lévy, directeurconstruction innovation de Lafarge.
Ce procédé relativementsimple nécessitera une approche fine des orientations et des apports solaires,permettant de créer des véritables jardins étagés dans un premier immeuble enR+3 et attique. Le permis de construire de la première tranche de 18 à 20logements sera déposé cet été. « On va expérimenter et proposer des logementsavec une grande diversité de traitement à nos accédants, dont le budget ne peutdépasser 180000 euros. Dans les programmes futurs, 2e et 3e tranche, on pourrasans doute proposer des plateaux vides avec un pool d’artisans pour réaliserson logement, mais pour déposer les premiers permis et obtenir les prêtsbancaires, il faut pour l’heure proposer à la vente une surface habitable. Avecla possibilité pour les acquéreurs de réaliser les extensions, et les finitionsqu’ils souhaitent», explique Philippe Dejean, directeur général de DomofranceBertrand Escolin | Source LE MONITEUR.FR